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ALBURT, DZINDZIHASHVILI, PERELSHTEYN - Chess Openings for Black, Explained 2nd edition

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L'air commence a être connu, mais on est bien forcé de l'entonner une fois encore : ATTENTION, titre trompeur... En effet, ce livre n'est pas un dictionnaire explicatif des ouvertures.

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L'air commence a être connu, mais on est bien forcé de l'entonner une fois encore : ATTENTION, titre trompeur... En effet, ce livre n'est pas un dictionnaire explicatif des ouvertures considérées du point de vue noir, mais seulement de quelques ouvertures - autrement dit, un simple répertoire. Comme de juste, il convient de présenter d'abord les lignes conseillées : le Dragon accéléré (2...g6, 4...Cc6) contre 1.e4, le complexe Nimzo/Bogo-indienne (1...Cf6, 2...e6, 3...Fb4) contre 1.d4, et curieusement l...c5, 2...g6 contre l'Anglaise - curieusement, car il aurait semblé logique de proposer quelque chose à base de 1...e6, 2...Cf6 pour tenter de retrouver les chemins de la Nimzo. Le choix des auteurs suggère ou bien un franc dégoût pour la variante Flohr-Mikenas, soit au contraire un goût affirmé pour les systèmes Maroczy... Quoiqu'il en soit, le répertoire proposé se situe - comme souvent - à la lisière de la ""grande"" théorie des ouvertures : si la Nimzo fait évidemment partie de plein droit de celle-ci, la Bogo et le Dragon accéléré restent plutôt des ouvertures marginales - ce dernier ayant même eu longtemps une réputation suspecte que son utilisation récente par Tiviakov et Malakhov n'a dissipée qu'en partie. On pourra aussi questionner un peu la cohérence de l'ensemble, ces deux systèmes d'ouverture n'ayant guère de rapport, techniquement ou stylistiquement. Il est vrai qu'on a déjà vu pire, et que le livre se rattrape par un traitement d'ensemble très sérieux : les lignes sont analysées assez à fond, les éléments stratégiques suffisamment exposés, et toutes les em...poisonnantes lignes latérales (siciliennes sans d4, débuts semi-fermés sans c4, ouvertures irrégulières...) sont aussi bien traitées que les variantes principales - c'est là que l'avantage de disposer de 550 pages apparaît clairement. Autre point fort, la présentation très riche en diagrammes (commune à tous les livres de l'écurie Alburt) qui évite de devoir recourir trop souvent à l'échiquier. A l'arrivée, un livre-répertoire solide, qui s'inscrit parmi les réussites du genre. Mais on n'est toujours pas forcé d'aimer le genre...

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